Dans cet article, je vais présenter 10 conseils pour mettre en place une alimentation saine et vivante qui apportera à ton organisme les aliments propices à un état de santé optimal. Une alimentation vivante est indispensable pour préserver ou améliorer ton état de santé. Des aliments de qualité, en quantité adéquate, te permettront de (re)trouver vitalité. Les cuisiner en les dénaturant le moins possible soulagera également ton système digestif.
En tant que naturopathe, un de mes rôles est de t’accompagner à mettre en place de nouvelles habitudes alimentaires. L’alimentation est en effet, un des premiers leviers utilisés en naturopathie pour aider les personnes à préserver ou restaurer le meilleur état de santé possible.
Qu’est-ce qu’une alimentation vivante ?
Notre objectif sera de fournir à notre organisme des aliments de qualité et le moins dénaturés possible afin d’en préserver au maximum les nutriments qu’ils contiennent. Au contraire, l’ alimentation industrielle transforme hautement les aliments. La conséquence en est de vider ceux-ci de leurs nutriments.
Mais il ne suffit pas seulement de nourrir nos cellules, mais aussi de partager des moments conviviaux autour de repas nutritifs, sains, gourmands et réalisables au quotidien.
A qui s’adresse l’alimentation vivante ?
L’alimentation vivante s’adresse, bien sûr, aux personnes qui voudraient retrouver vitalité, reprendre le contrôle de leurs poids, restaurer une fonction physiologique qui dysfonctionne … mais aussi à ceux qui, en bonne santé, souhaitent le rester … et encore à celles et ceux qui, parents, souhaitent inculquer à leurs enfants un mode alimentaire qui respecte à la fois notre physiologie, mais aussi notre planète. En bref : à tout le monde !
10 conseils essentiels pour intégrer une alimentation vivante dans son quotdien
1. Consommer des aliments naturels, bio et complets
Des aliments complets plutôt que raffinés. Les nutriments ont tendance à se concentrer dans l’écorce de la graine ou la peau du fruit… mais également bio, car les pesticides se concentrent également à ces endroits. J’ajouterais l’importance de consommer nos produits en circuit court : notre santé passe aussi par celle de la planète !
2. Equilibrer la teneur de nos assiettes
Pour une répartition optimale, celle-ci devrait se composer de 60% de végétaux ; 20 % de glucides (sucres) et 20 % de protéines. A cela, il faut ajouter les lipides dont je vous parle ci-après.
3. Privilégier les fruits et les légumes
Les fruits et les légumes sont bien connus pour leurs teneurs en vitamines, minéraux, enzymes et fibres. Ils devraient constituer 60% de notre ration alimentaire quotidienne. L’idéal serait de les répartir comme suit : 1/3 de légumes crus, 1/3 de légumes cuits, 1/3 de fruits. Pour savoir lesquels privilégier, un premier conseil fort simple : « mange ce qui pousse, quand ça pousse, là où tu vis ».
4. Que dire à propos des sucres ?
Attention aux glucides, communément appelés « sucres ». Tout le monde identifie les glucides à goût sucré. Mais ils sont également largement représentés dans des aliments comme le pain, les céréales, les féculents, voire également les végétaux (nous trouvons du fructose dans les fruits, de la cellulose dans les légumes …). Privilégier les sucres naturels (miel, sirop d’érable,…). Pour savoir comment les consommer, je vous ai écrit un article entier : « les glucides dans notre assiette. Comment les consommer pour préserver notre santé ? »
5. Et nos protéines ?
En ce qui concerne notre apport protéique, nous en varierons les sources : nous pouvons tout à fait consommer des protéines d’origine végétale. Nous veillerons à associer au cours du même repas une céréale et une légumineuse afin de fournir à notre organisme tous les acides aminés dont il a besoin pour reconstruire ses propres protéines. Limitons nos protéines d’origine animale, certes plus complètes en acides aminés, mais également riches en graisses saturées. Mon article sur les protéines t’apportera plus d’éclaircissements sur ce vaste sujet.
6. Les acides gras essentiels : comment s’y retrouver ?
Graisses saturées, insaturées, poly-insaturées ? Bon ou mauvais cholestérol ? autant de sujets qui peuvent paraître controversés. D’une façon générale, dans nos pays industrialisés, nous consommons beaucoup trop de graisses saturées (d’origine animale) mettant en danger notre système cardio-circulatoire. Nous consommons également beaucoup trop d’acides gras poly-insaturés de la famille des omegas 6. On les retrouve de façon abondante dans les produits issus de l’alimentation industrielle. Par contre, nous consommons trop peu d’omegas 3, dont les bénéfices pour la santé sont de plus en plus reconnus. Nous trouverons les omegas 3 notamment dans les huiles végétales de première pression à froid, biologiques, crues (huile de colza, huile de lin, huile de noix, …), poissons gras, oléagineux, graines de lin, de psyllium, … N’hésite pas à consulter mon article sur les lipides.
7. Faisons la place belle aux céréales
Mais des céréales complètes et variées, sans adjonction de sucres (je ne citerai pas les grandes marques que tout le monde connait, qui proposent des céréales raffinées, donc dépourvues de nutriments, et abondamment sucrées). Limitons aussi les céréales riches en gluten (seigle, avoine, blé, orge,…) au profit d’autres céréales ou pseudo-céréales qui n’en contiennent pas ou peu, comme le riz, le quinoa, le petit épeautre,… Je constate qu’il n’y a aucune raison de supprimer le gluten chez les personnes qui le tolèrent MAIS je constate aussi que diminuer sa consommation de gluten améliore 80% de la population. L’article dédié aux céréales te permettra d’y voir plus clair.
8. De l’eau, de l’eau, encore de l’eau
De l’eau plate et peu minéralisée, un verre par heure, en-dehors des repas. Si tu n’aimes pas l’eau, tu peux l’aromatiser avec des quartiers de citron ou de pamplemousse,quelques brins de romarin, … Les tisanes sont bien évidemment conseillées.
9. Diminuer les produits laitiers
L’homme n’est pas fait pour boire du lait de vache car les facteurs de croissances y sont trop fortement représentés. De plus, les produits laitiers issus de l’industrialisation ont été dénaturés par des processus de pasteurisation nécessitant une haute température de chauffe. Si ce processus tue les agents pathogènes, il tue aussi les nutriments. pour ma part, je choisis toujurs des fromages au lait crus et je suis attentive à leurs dates de péremption. Je privilégie aussi les produits à base de lait de chèvre ou de brebis car nettement moins allergisants. Le lait en tant que tel doit être considéré comme un aliment plaisir, à consommer donc avec modération.
10. MASTIQUER, MASTIQUER et encore MASTIQUER
Le rôle de notre système digestif est de découper les aliments pour en extraire les nutriments; de les absorber et de les acheminer là où ils doivent aller, tout en triant pour évacuer les déchêts. La mastication est la première étape de ce « découpage » par un processus mécanique mais aussi chimique, en imprégnant les aliments de salive qui contient des enzymes digestives. Ce conseil peut paraître anodin. Si l’on comprend le fonctionnement du système digestif, on se rend compte qu’il est fondamental. Je lui ai donc dédié un article entier également.
Et si tu mettais en place ton alimentation vivante dès maintenant ?
Chaque conseil alimentaire mérite à lui seul un article à part entière.
Tous ces conseils sont très généraux et pourront te guider. Mon rôle de naturopathe, lors d’une consultation, sera de les personnaliser au maximum. En consultation, nous les adapterons en fonction de ta constitution, de ton mode de vie, de tes goûts, de ta situation familiale, de ton environnement ou encore de ta situation physiologique.
Tu souhaites mettre en place des changements alimentaires. Je peux t’ accompagner dans cette démarche, n’hésite pas à me contacter pour une consultation individualisée ou tu peux aussi nous rejoindre pour des ateliers collectifs
Comme Charles Caleb Colton disait : « Le plus pauvre n’échangerait pas sa santé pour de l’argent mais le plus riche donnerait tout son argent pour la santé »
Bibliographie :
- « Le guide terre vivante de la naturopathie » Dr Daniel Caroff – éditions Terre vivante
- « La nutrithérapie s’invite dans votre assiette »
